Principes généraux
• Être à l’écoute. Inviter d’abord l’enfant à s’exprimer pour ne pas dire plus que nécessaire. Si vous vous livrez à un moment d’échange en groupe, veiller à ce que la parole de chacun soit respectée, par exemple à l’aide d’un bâton de parole. Vous-mêmes, intervenez le moins possible.
• Protéger tant que possible les enfants des images, ne pas tenir de propos morbides.
• Ne pas édulcorer la réalité mais ne pas rentrer dans les détails.
• Ne pas avoir peur d’exprimer des émotions. Les enfants ne comprendraient pas qu’un événement aussi choquant soit discuté sans émotion.
• Adapter les discussions à l’âge de l’enfant.
- Pour les plus jeunes, insister sur le retour à la normale.
- À partir de 6-7 ans, évoquer la réprobation générale de l’acte, la force de la Loi, et le rôle de protection qu’ont les adultes à l’égard des enfants.
- Avec les enfants de 8-9 ans, on peut aborder plus précisément les événements sans jamais laisser de place à la brutalité.
- Avec les adolescents, on peut imaginer des échanges argumentés, mettant en valeur les principes démocratiques de libre expression et de laïcité, mais rappelant aussi le cadre de la Loi.
Éléments de discours
Présenter sobrement mais sans détour les événements. Rappeler ce que les autorités ont fait pour sécuriser la population et terminer sur une note de solidarité.
« La police et l’armée ont été appelées pour nous protéger. Pour l’instant, il n’y a plus de danger. Nous sommes tous très tristes de qui s’est passé. Un homme au volant d’un camion a foncé dans la foule. Les gens ont eu très peur car ils ont été surpris et ne se méfiaient pas. Ceux qui commettent ces actes sont des terroristes. Ce sont des personnes qui ne supportent pas que d’autres aient des idées différentes d’eux et qui au lieu de s’exprimer avec des mots, utilisent la violence et tuent. Ils veulent nous faire peur et nous provoquer. Ils veulent semer la pagaille dans notre pays. Nous devons rester soudés les uns les autres.»
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