Auxiliaire de Vie Associative : un dispositif au service de l’inclusion

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Fidèle à ses valeurs éducatives, sociétales et solidaires, la Fédération Sportive et Culturelle de France a créé un dispositif basé sur l’inclusion de tous les publics : les auxiliaires de vie associative (AVA).

Qui sont les AVA et quel est leur rôle ?

Ce sont des bénévoles de plus de 16 ans souhaitant apporter une aide humaine et recherchant une action qui a du sens. Sur le modèle d’une auxiliaire de vie scolaire, l’AVA a pour mission principale d’adapter l’offre de pratique déjà existante dans l’association auprès des enfants porteurs de handicap ou à besoins spécifiques. 

Ils ne se substituent pas aux professionnels de santé ni aux éducateurs mais apparaissent au contraire comme une aide et un intermédiaire pour l’ensemble des acteurs. A travers une reformulation des consignes, du soutien, des encouragements, les adhérents peuvent participer à une séance classique tout en trouvant un cadre sécurisé et rassurant. Car c’est là tout l’enjeu de ce dispositif :  favoriser la pratique handi-valide et rompre l’exclusion des personnes en situation de handicap.

Une première formation dans le département

Le samedi 13 janvier dernier, le comité départemental FSCF Rhône-Métropole de Lyon a organisé pour la première fois une session avec l’appui de l’Eveil Sportif d’Amplepuis.

Pendant cette journée, quatre monitrices de l’association ont pu bénéficier de l’expérience de Julia Coat, psychomotricienne DE en libéral, qui a su leur apporter ses compétences et connaissances dans ce domaine.

La journée a débuté par un apport théorique le matin qui avait pour objectif la présentation de certains troubles neurodéveloppementaux notamment les troubles du spectre de l’autisme, trouble de déficit de l’attention ou encore le trouble développemental de la coordination.

En seconde partie de matinée, Julia et les participantes ont observé une séance Eveil de l’enfant (multi-activités pour les moins de 6 ans) et mettre en pratique les connaissances apprises auprès des enfants concernés par le dispositif.

Après le partage d’un repas, Julia a proposé aux participantes un temps d’échanges sur la séance afin de faire du lien entre la théorie et la pratique.

Cette journée aura été riche en partage et les quatre monitrices de l’association repartent avec un bagage supplémentaire qu’elles utiliseront auprès des enfants dans cette séance.

Fort de cette première réussite, le comité souhaite organiser d’autres sessions dans le département.

Propos recueillis par le CD Rhône-Métropole-de-Lyon