Nous en espérions soixante, il en vint quarante. Pour autant nous n’en prîmes point ombrage, car Celsius fut bienveillant et les pluies de printemps sautèrent à pieds joints par-dessus ce jour de festivités rurales.
La troisième dictée de la ferme fit le plein : ils furent vingt-sept à s’escrimer sur les passe-montagnes, les rogatons et autres billevesées sans jamais perdre leur bonne humeur. La soupe campagnarde préparée avec rigueur et fantaisie, si, si, c’est possible, par l’ami Gérard dans des proportions généreuses eut le goût du revenez-y et peu se privèrent d’une deuxième assiette.
Pierre BAZOLA au chant et Jacques PAULEVE à la guitare égrainèrent ensuite avec la simplicité qui s’imposait en ce lieu le répertoire de Jean Ferrat. De La montagne à Ma France en passant par Que serais-je sans toi, et quelques chansons moins connues, ils finirent par nous convaincre que C’est beau la vie un soir de partage sous les poutres séculaires de la ferme dans la fraicheur de l’hiver finissant et du printemps naissant. Ce fut trois fois rien, mais quand même…
Dans la continuité des découvertes musicales, une histoire jazz sera contée lors d’un concert attractif à la ferme Durand. Les multiples influences, de l'époque swing au jazz contemporain, émaneront du piano et de la contrebassine lors de la soirée du 13 mai.
Propos recueillis par le Comité Départemental Dauphiné pour le journal L'Essor Isère du 21/04/2023