Quelques éléments concernant le contrôle du dopage pourront sans doute être utiles aux licenciés de la FSCF.
La création de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) résulte de la loi du 5 avril 2006 et des décrets du 29 septembre 2006. Elle s’est substituée le 1er octobre 2006 aux services du Ministère des sports et de la vie associative.
L’AFLD annexe donc le laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry, dirigé par son directeur d’analyses, dispose d’une direction des contrôles qui s’appuie sur les directions régionales du nouveau Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports pour réaliser les contrôles antidopage décidés par son directeur des contrôles.
Dans chaque région sont désignés :
- Un correspondant « dopage ».
- Un médecin coordonnateur de la formation des préleveurs.
- Des préleveurs agréés.
Contrôles nationaux :
Les contrôles peuvent être effectués à la demande des fédérations françaises ou à la propre initiative de l’AFLD.
Contrôles internationaux :
Ils peuvent être réalisés à la demande des fédérations internationales ou à la propre initiative de l’agence avec l’accord de la fédération concernée ou de l’Agence mondiale antidopage (AMA) c'est à dire World Anti-Doping Agency (WADA).
Les prélèvements :
Le principe identité de genre entre préleveur et sportive sera admis. Les préleveurs pourront être des non médecins pour les prélèvements urinaires, et les prélèvements sanguins pourront être effectués par des infirmiers. Le nombre de préleveurs femmes insuffisant actuellement, devra être accru.
Un renforcement de la formation des délégués fédéraux et une formation pour les escortes sont souhaités.
En ce qui concerne l’harmonisation avec les orientations internationales, les décrets donnent la possibilité en cas de positivité du flacon A de prélèvement, de supprimer le caractère suspensif de l’appel et permettent de prononcer des sanctions provisoires en cas d’AUT. Des sanctions collectives peuvent être prises en cas de positivité.
Si un sportif est contrôlé positif, il peut choisir un expert de son choix (une liste d’experts à titre indicatif est néanmoins proposée)
La contre-expertise est au frais de l’intéressé.
La procédure d’agrément préalable des organes disciplinaires est supprimée, ce qui entraine une simplification pour les fédérations.
Retrouvez ci dessous en téléchargement, le plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2015-2017
Plus d'information sur le site de l'Agence Française de Lutte contre le dopage