Didier Gautier, président du Comité départemental du Dauphiné, évoque l’année à venir, dernière de la mandature.
Pour soutenir la politique de la FSCF, offrir un accueil au plus grand nombre, le CDD, avec sa double vocation, multi-activités et intergénérationnelle, accompagne les associations pour développer leurs activités, en impulser de nouvelles, répondre aux attentes de leurs adhérents et des collectivités entre pratiques sportives et culturelles.
Comment cela se traduit-il ?
La force de chaque association membre réside dans la qualité de son engagement au quotidien, associée aux services qu’elle tire du CDD (formation, administratif, etc.).
Le CDD est initiateur, comme pour « Atoutform’ » ou encore Éveil de l’enfant. Concernant le premier, programme sport/santé/bien-être de la FSCF, nous visons la signature de 10 associations volontaires. Nous travaillons en parfaite synergie avec le Comité régional Auvergne-Rhône-Alpes, et son président, Denis Veyret, avec des échanges sont réguliers entre nos deux structures grâce à notre référent en interne. Cela assure la cohérence et renforce l’action en direction de nos bénévoles et dirigeants.
Le CDD est facilitateur, s’appuyant sur sa politique de proximité, avec un investissement accru lors des manifestations. Une salariée à temps plein est garante des réponses apportées à nos associations et assure le travail administratif et comptable lié au Comité. Quand une association se renouvelle, nous aidons ses membres à se saisir de leurs fonctions, à maintenons la relation de confiance.
Le CDD est catalyseur pour mettre en lien les gens selon leurs besoins : favoriser les bonnes pratiques, les faire circuler, permettre les échanges d’expériences, donner envie de développer et initier des activités.
Comment procédez-vous pour cela ?
Notre fonctionnement est collégial, issu d’une politique et d’un travail structuré. Membres du bureau, du conseil d’administration, des commissions s’engagent au quotidien, dans un travail étroit avec notre salariée.
Le CDD compte 39 associations adhérentes (9700 adhérents, 44 activités) qui diffèrent en taille, pratiques, contexte, etc. Notre crédibilité, c’est notre connaissance du terrain. Nous devons rester vigilants, présents, réactifs, aller à la rencontre de tous. L’environnement évolue en permanence.
Le CDD porte la FSCF et ses associations auprès des partenaires, crée des outils utiles à tous. Ainsi, Atoutform’ répond à un réel besoin en matière de santé pour le terrain, l’État, l’ARS… Nous ne sommes ni médecins ni paramédicaux, mais nous avons des équipes formées ou à former et des structures équipées. L’enjeu est d’être crédible en montrant la qualité du terrain auprès des professionnels de santé, des structures d’action sociale…
Nos associations doivent, de plus en plus, utiliser des méthodes professionnelles. L’adhérent attend de la qualité, des réponses à ses attentes. L’exigence a augmenté. Il faut être à l’écoute, répondre aux sollicitations, promouvoir notre savoir-faire, s’ouvrir aux opportunités, à de nouveaux interlocuteurs…
Sur quoi vous appuyez-vous pour atteindre vos objectifs ?
L’année dernière a été un temps de réflexion collégiale pour se projeter dans l’avenir, à moyen et long terme, aidé d’un cabinet conseil. Les associations membres se sont exprimées au travers d’un questionnaire, avec un taux de réponse de plus de 70 %. Cela nous a donné des pistes. Après restitution, des groupes de travail ont été mis en place : organisation du CDD pour répondre aux besoins des associations ; développement des activités ; modèle économique ; communication en interne et externe. La participation est dynamique avec des responsables pour les 4 thèmes et 17 actions retenus. Un comité de pilotage assure coordination et suivi. Nous voulons donner envie à des nouveaux membres de s’investir dans les associations et les structures pour envisager l’avenir, établir ce qui permettra au CDD d’être toujours au service des associations, de leurs activités et développement.
Alors que le CDD s’engageait dans ce processus, l’Agence nationale du sport se créait. Elle fixera les règles du mouvement sportif (missions, budgets…) auprès des fédérations délégataires et affinitaires. Avoir initié notre changement s’avère pertinent et nous permet d’être une force de propositions. Le CDD contribue à promouvoir la Fédération sportive et culturelle de France et ses associations à avoir toute leur place dans le paysage sportif et être visible en rencontrant les élus nationaux de son territoire.
Propos recueillis par Claire Thoinet, article paru dans l’essor Isère, édition du vendredi 6 au jeudi 12 septembre 2019.