Ex-voto et icônes : rencontre de deux artistes

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La Nuit des églises, pour sa 13e édition nationale, célèbre "la création artistique ensemble", et unit plus de 300 églises participantes en France sous cette égide. En l'église de Vermelle, après Thierry Lambert ("Croix et symboles") et Annie Lucet (Cimes et églises), ce sont Alain Faussart & Christophe Carmel- lino qui se sont vu passer commande. Des "Ex-voto" à deux mains, qui décloisonnent les habitudes, et ouvrent des portes, y compris via une Nocturne.

Dans "ce lieu prestigieux pour les artistes", tel que le rappelle Suzanne Badin, présidente de l’Association pour la protection de l’église de Vermelle, ex-voto et icônes abstraites s’exposent en parfaite harmonie de couleurs chatoyantes et dynamiques.

Bois, terre, acier : pour Christophe Carmellino, les matériaux se rencontrent et créent une écriture particulière, une icône, le visage d’un saint, d’un ange... Ces personnages portent en eux une symbolique riche à découvrir au-delà de leurs postures dynamiques, au travers de leurs visages tournés vers le ciel. Chaque œuvre invite à une lecture, une méditation, la contemplation du monde.

 

Bois, terre, acier : pour Christophe Carmellino, les matériaux se rencontrent et créent une écriture particulière, une icône, le visage d’un saint, d’un ange... Ces personnages portent en eux une symbolique riche à découvrir au-delà de leurs postures dynamiques, au travers de leurs visages tournés vers le ciel. Chaque œuvre invite à une lecture, une méditation, la contemplation du monde.

Chacun redécouvre ainsi l'église de Vermelle : jadis Saint-Romain, désormais Saint-Blaise, quêtant invariablement la lumière d'Est en Ouest. Le tumulus sépulcral est dorénavant un humus inspirant pour les artistes. Le Comité du Dauphiné veille et accompagne ce foisonnement de propositions modernes.

Les ex-votos créés pour l’occasion, sont autant de situations de cet "univers qui nous ressemble tous" selon Alain Faussart, artiste local, et "laissent aux visiteurs, le choix de l'ex- pression qu’ils souhaitent donner au visage de ses personnages aux vêtements rayés des rayures de la vie, bien installées dans cet univers naïf et poétique."

 

 

Propos recueillis par le CD Dauphiné pour le journal Essor Isère le vendredi 28 juin 2024