L’été est arrivé ! Avec les beaux jours, c’est un plaisir de découvrir de nouvelles activités outdoor ou de décliner son sport de prédilection côté nature. Voici quelques pistes d’action à l’attention des associations pour investir le champ de la pleine nature.
Activités sportives de pleine nature, sports de plein air ou sports outdoor sont autant d’expressions désignant peu ou prou les mêmes pratiques ! Ce type d’activités s’est beaucoup développé depuis quelques décennies, notamment à partir des années 1980. Tous les deux ans, l’INJEP, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, se penche sur les habitudes sportives des Français. Et comme on peut le constater, les activités de pleine nature ont toujours la cote. Selon son baromètre : « Comme en 2018, en 2020 (hors confinement), 77 % des sportifs ont pratiqué au moins un sport ou loisir de nature au sens défini en annexe, soit 50 % de l’ensemble de la population (versus 51 % en 2018). D’autre part, en 2020 parmi l’ensemble des sportifs, 48 % déclarent pratiquer leur activité principale en premier lieu en plein air (36 % en pleine nature et 12 % en « nature urbaine »). Les sports de nature les plus pratiqués en 2020 demeurent la randonnée, la course à pied et le vélo.
Comme on peut également le constater, le niveau de pratique apparaît assez stable par rapport à 2018, en dépit de la crise du Covid : « Le baromètre de l’INJEP montre un engouement certain pour les pratiques de pleine nature. Une tendance que l’on observe, c’est la multiplication d’activités qui mêlent culture et sport, avec notamment des randonnées qui mêlent effort physique et découverte du patrimoine. Si les sports de nature sont globalement pratiqués de manière autonome, sans club ni entraîneur, je pense que les associations ont un rôle éducatif et social à jouer, notamment pour tout ce qui est sensibilisation à l’environnement. En pratiquant dans la nature, les jeunes découvrent des milieux naturels variés qu’ils apprennent à respecter et à protéger. Dans l’éducation à l’environnement, il est possible de développer différentes actions comme par exemple mettre en place des activités de collecte de déchets », explique Florence Giraud, responsable du Pôle ressources national sports de nature (PRNSN).
Créé par le ministère des Sports, ce pôle ressources, implanté au CREPS Auvergne Rhône Alpes sur le site de Vallon pont d’arc, a comme mission la mise à disposition d’outils adaptés aux besoins des acteurs du développement des sports de nature. Sur le site Internet, il existe un espace activités (www.sportsdenature.gouv.fr/agir/espace-activites) : on y trouve l’information réglementaire, pédagogique et des données d’observation relative à chaque activité sportive ou groupe d’activités. Toutes ces activités sont classées par ordre alphabétique : c’est un excellent outil pour toutes les associations qui souhaitent développer leurs activités en pratique outdoor, comme l’apnée, le snorkeling (randonnée palmée) ou la plongée sous-marine. Parmi d’autres exemples, la course d’orientation, qui se pratique sous la forme d’une course contre la montre, permet d’acquérir une autonomie de déplacement en milieu naturel. Faire de l’escalade à l’extérieur permet de franchir des obstacles verticaux sur des terrains présentant des contraintes variées et donc acquérir de nouvelles formes de motricité. Pour les amateurs de sensations fortes, la via ferrata, un itinéraire aménagé dans une paroi rocheuse est de plus en plus prisée. Sans oublier le trail, une course pédestre qui suscite ces derniers temps un fort engouement.
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