Les 4 défis du Louvre Abu Dhabi
Le samedi 11 novembre, le Louvre Abu Dhabi, premier musée universel dans le monde arabe, a dévoilé ses trésors aux visiteurs du monde entier. Il aura fallu dix années de conception et d'élaboration patientes pour que le premier musée universel du monde arabe puisse voir le jour. Retour sur quatre défis qui ont présidé à son édification.
Un partenariat inédit
Formalisée en 2007 par un accord intergouvernemental entre la France et les Emirats arabes unis, la création du Louvre Abu Dhabi est le fruit d’un geste qui établit les fondements d’un nouveau type de collaboration culturelle entre deux pays. Cette collaboration offre une garantie de qualité muséographique et d’exigence scientifique, notamment en termes d'accompagnement dans la conception du musée, de formation des personnels et de prêts des œuvres.
Une institution originale
Liant Abu Dhabi avec le nom du Louvre, prêté contractuellement pour une durée de trente ans, l'institution émiratie n'est pas une simple réplique du Louvre dans la péninsule arabique, mais une institution originale et singulière. Elle s’appuie sur un dispositif inédit de présentation des collections qui associe, sur un principe de rotation, des prêts des collections françaises et sa collection propre. Celle-ci compte 620 œuvres, dont 300 seront exposées à partir du 11 novembre.
Un joyau architectural
Sélectionné pour concevoir ce musée, l'architecte français Jean Nouvel, s’est laissé guider par la dimension exceptionnelle du site de Saadiyat : une île lagunaire, entre le sable et la mer, entre ombre et lumière. Résultat : un dôme, dont la silhouette déjà iconique rappelle les paysages de la péninsule arabique, qui abrite une "cité musée" dernier cri étendue sur près de 64 000 m2, dont 6 000 m2 consacrés aux collections permanentes et 2 000 m2 aux expositions temporaires.
Un symbole de tolérance
Le Louvre Abu Dhabi, c'est aussi un musée conçu, contre l'obscurantisme. "Ce musée du désert et de la lumière" est "le point d'équilibre entre les continents européen, africain et asiatique" et ses œuvres démontrent que "nos religions, nos civilisations sont liées", a déclaré Emmanuel Macron le 8 novembre.
Retrouvez l'article dans son intégralité sur le site du Ministère de la Culture.