La journée de solidarité a été instaurée par la loi du 30 juin 2004 mettant en place une contribution, pour les employeurs, destinée à financer des actions en faveurs de personnes âgées ou handicapés. Cette journée était prévue initialement le lundi de pentecôte.
Désormais la journée de solidarité est encadrée par l’article L212-16 du Code du travail. Elle prend la forme d’une journée supplémentaire de travail non rémunéré pour les salariés. Ainsi ce jour peut être déterminé par une convention, un accord de branche ou un accord d’entreprise.
Cet accord peut prévoir le travail d’un jour habituellement chômé hormis le 1er mai, ou tout autre jour initialement non travaillé. Il est également possible de prévoir une journée de solidarité différente pour chaque salarié si l’entreprise est ouverte tous les jours de l’année.
A défaut de convention, d’accord ou de décision de l’employeur, c’est le lundi de pentecôte qui fait office de journée de solidarité. Par conséquent le lundi de pentecôte conserve sa nature de jour férié mais ne sera pas forcément chômé.
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