Lors de la COP21 qui s’est tenue en décembre 2015 à Paris, le Comité de candidature de la capitale pour les Jeux Olympiques de 2024 a annoncé que le développement durable serait le moteur de ces Jeux. Moteur stratégique pour la candidature, mais également pour un renouveau des Jeux Olympiques encore trop énergivores bien qu’ils tendent à s’inscrire dans une démarche de plus en plus durable.
De ce fait, le Comité a signé en mai dernier un accord avec la WWF qui apportera son expertise technique afin de créer des « Jeux à impact environnemental positif » selon le récemment nommé Responsable du développement durable au Comité, Jérôme Lachaze. L’efficacité d’un tel accord a déjà fait ses preuves en 2012 lors des Jeux Olympiques de Londres. Cependant, c’est bien la première fois qu’un Comité Olympique fait tant de démarches en faveur du développement durable lors de sa campagne de candidature, en effet, le Comité Paris 2024 a déjà initié un processus de certification ISO 20 121, norme servant à ce que les grand événements laissent un héritage économique, environnemental et social positif.
Les Jeux Olympiques utiliseraient alors les infrastructures déjà existantes de la ville de Paris et ses alentours, ainsi que des structures temporaires qui pourraient alors être réutilisées pour d’autres événements. Les villages olympiques seront eux conservés pour créer davantage de logements ; et le centre aquatique, seule infrastructure que la ville devra construire, sera équipé d’un système de chauffage qui produira davantage d’énergie qu’il n’en consommera.
Mais toutes ces initiatives sont suivies de très près par les villes de Los Angeles et Hambourg, autres candidates, qui comptent également jouer la carte du développement durable, des énergies renouvelables et de l’éco-responsabilité.
La route est encore longue pour les villes candidates jusqu’au 13 septembre 2017, date à laquelle la ville hôte des jeux 2024 sera désignée.