Les époux Gautheron : à jamais dans nos mémoires…

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En décembre 2019, la Fédération Sportive et Culturelle de France perdait l’un de ses éminents présidents : Jacques Gautheron. Un an et demi plus tard, le 1er mars 2021, son épouse Simone Gautheron, âgée de 95 ans, le rejoint. Retour sur le parcours associatif et hommage à ce couple profondément humaniste…

Au sein de la FSCF, on connait surtout Jacques Gautheron. Son parcours associatif débute dans la section gym du patronage de l’église Notre-Dame Saint Vincent dans le 1er arrondissement de Lyon. D’abord gymnaste puis moniteur dans cette discipline puis animateur de colonie de vacances, il prend ses fonctions en 1966 au sein de l’Union Départementale FSCF (ancienne dénomination du Comité Départemental FSCF Rhône – Métropole de Lyon). Quatre ans plus tard, il est élu vice-président du Comité Directeur de la FSCF. 1972 marque l’année de son accession à la présidence de la fédération de 1972 à 1984. On aurait pu penser que son parcours national s’arrêterait là mais c’est sans compter sur l’intervention de Max Eraud qui le convainc de reprendre provisoirement du service suite à la non élection du candidat pressenti en 1988. On le retrouve alors à la présidence de 1990 à 1992. Au-delà de son profil d’élu fédéral, c’est à Jacques Gautheron qu’on doit le premier texte définissant clairement le fameux esprit FSCF. En parallèle de ses fonctions d’élu fédéral, il s’est également investi au sein de la FICEP (Fédération Internationale Catholique d’Éducation Physique et sportive). On lui doit également l’organisation de grands évènements institutionnels fédéraux dont le 75ème anniversaire de la FSCF dans la salle de congrès de l’UNESCO ou encore les festivités sportives et culturelles du 80ème anniversaire à l’Agora d’Evry, dans l’Essone.

Son épouse Simone Gautheron, mère au foyer avec 3 enfants, se tenait chaque jour à ses côtés pour lui apporter son soutien inconditionnel. Elle était une femme tolérante, ouverte et au caractère fort. Bien qu’elle n’ait jamais eu de rôle officiel au sein de la fédération, elle savait tout ce qui s’y passait et lui prodiguait même des conseils pour l’aider à prendre des décisions. Elle fut d’ailleurs d’un grand secours à son époux lors de la crise des batteries fanfares FSCF en 1979. Sans être membre de la fédération, elle y était attachée et était particulièrement admirative de ses dirigeants bénévoles – en particulier ceux de l’Union Départementale du Rhône- qui parvenaient à concilier vie de famille et vie associative. Simone était également investie dans le milieu associatif au sein de France Parkinson Rhône. Elle a notamment soutenu la création d’une chorale dit musicothérapie et accompagné sa mise en place. Simone avait à cœur de prendre soin des patients atteints de la maladie ainsi que de leurs familles.

La fédération était devenue pour l’un comme pour l’autre une extension de leur famille. Certains élus étaient d’ailleurs conviés aux repas dominicaux ou aux grandes réunions de famille. Ce n’était pas à sens unique puisque les époux Gautheron étaient systématiquement conviés aux congrès départementaux (ndlr : assemblées générales) du Comité Départemental ou aux manifestations d’envergure nationale organisées sur son territoire. L’une de leurs dernières apparitions publiques fut lors du championnat national FSCF F-F1 de gymnastique féminine qui s’est tenu à Arnas en juin 2014.

La FSCF et le Comité départemental n’oublieront jamais ce couple emblématique, humaniste et philanthrope. Adieu Jacques… Adieu Simone…