Alors que va très prochainement s’ouvrir la 27e édition des Jeux Olympique d’Eté, le 5 août prochain et que les athlètes du monde entier se réunissent à Rio (Brésil), voilà l’occasion pour nous de parler un peu d’un phénomène au sein de la Fédération : les JO, autrement dit les Journées Olympiques. Créée sous l’impulsion du Comité International Olympique, la journée Olympique se veut une commémoration de la rénovation des Jeux Olympiques modernes par Pierre de Coubertin. L’évènement rassemble de nombreuses villes et de nombreux clubs qui partagent toutes l’idéal olympique. Evidemment, la FSCF ne reste pas en marge, puisque rapidement en 1993, le Comité National Olympique Sportif Français lui confie l’organisation des fameuses JO.
« On fait la fête au Mont Olympe » titrait ainsi Les Jeunes d’août 2000. Cette année-là, les randonneurs FSCF avaient lassé leur chaussures et gravi le Mont Olympe en … Provence. Certes, pas en Grèce, mais tout de même dans une province au riche passé gréco-latin et pourvu d’un pic de 819 m au sein des Monts Auréliens. Ainsi, dix associations FSCF de randonnée se mobilisèrent pour entamer une marche comparable aux héros antiques qui risquèrent l’ascension vers le domaine des dieux, dans le but d’y planter le drapeau olympique et fièrement le faire flotter au vent.
« Les participants des associations étaient heureux, fiers et émus de découvrir qu’ils appartenaient à une bien belle équipe de moniteurs au sein d’une fédération vivante et animée d’un bel esprit. Elle venait de démontrer qu’elle aussi pouvait parler d’effort, de participer, des femmes, de fermeté, de courage, d’esprit d’amitié, de drapeau, de flamme … toute intérieure ! … » (Michèle Cousinou, « On a fait la fête au Mont Olympe », Les Jeunes, n°2469, août 2000, p.12)