Les premiers concours d’exercices physiques de la fédération (1998 à 1920) ne comportaient que des mouvements libres présentés par les sections. Ce n’est qu’après la Grande Guerre que la fédération se dota de moniteurs diplômés (les entraînements étaient confiés jusque-là à des bonnes volontés ou aux moniteurs militaires de l’Ecole de Joinville) et de juges compétents.
Parmi les nouveautés de l’après-guerre, l’imposition d’un mouvement d’ensemble, qui permettait de comparer les sections et offrait, lors du festival des concours, le spectacle grandiose de milliers de gymnastes vêtus de blanc qui, sous le commandement du moniteur général (et un et deux et trois et quatre, et cinq et six et sept et huit…) effectuaient les mêmes mouvements.
L’exercice était souvent bissé par une foule conquise.