Juillet 1939, lors du championnat de France de gymnastique masculine à Grenoble, sous l’œil attentif et émerveillé de l’un des juges et de ses partenaires, Robert Hérold (Constantia de Strasbourg), favori dans la catégorie individuelle, s’envole au-dessus des Alpes.
Ou peut-être tentait-il d’établir un nouveau record de saut en longueur ? A l’époque, les notes d’athlétisme comptaient pour près de la moitié dans la note finale de gymnastique. Il remportera son cinquième et avant-dernier titre fédéral individuel, la Seconde Guerre Mondiale ayant annulé ceux de 1940-41-44 et 45. Insatiable, Robert Hérold reviendra en tête du classement individuel 9 ans après, en 1948, lors du championnat au Parc des Princes à Paris, mais cette fois, sous les couleurs de la René II de Nancy.