Du CLOS à la Boule soyeuse FSCF : un dirigeant engagé
Quel parcours t’a amené au poste que tu occupes au CDD aujourd’hui ?
Comme beaucoup d’entre-nous, j’ai commencé les boules dans les clos des bistrots.
Les rencontres amicales et les concours ont fait le reste. Ma découverte des boules à la FSCF est venue d’une inscription de ma fille à l’Avant Garde de La Tour du Pin.
J’ai pris mon poste de responsable départemental, à la suite de Gérard Matz, et avec des clubs bien structurés comme Moidieu-Détourbe, Châbons ou Corbelin, la tâche devient plus facile.
Quelle est selon toi, la place de la FSCF dans l’environnement de ton activité ?
La FSCF est connue et reconnue dans l’entourage bouliste ; quand nous avons des élus dans nos manifestations, ils nous couvrent d’éloges, des subventions nous sont accordées. Nous avons une fédération délégataire, la FFSB, qui nous accorde également beaucoup de crédit. Cependant, je déplore deux choses, le coût de la licence : une barrière, le trop plein d’activité : un frein.
J’espère fortement le retour des sociétés qui nous ont quittés comme la Murette, Vourey, la Boule du Ruisseau, la Fraternelle, et l’adhésion de nouveaux clubs comme Chatte ou d’autres. C’est là, le moyen de ré-enchanter ce sport, par des rencontres où l’enjeux sportif viendrait accompagner la convivialité et le sérieux déjà reconnus.
Que t’apporte le bénévolat dans ton club et au CDD ?
Aujourd’hui, beaucoup de préoccupations : le recrutement des jeunes est problématique, la non-reconnaissance en sport de démonstration aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris nous amène sur une pente dangereuse.
Pour un retraité comme moi, il faut gérer le tout, autour de la famille et des amis.
Un message particulier aux bénévoles et aux adhérents pour la future saison ?
La période que nous venons de vivre ne doit pas être pour vous une excuse pour arrêter. Nous devons nous motiver pour repartir de plus belle, continuer ce que nous avons vécu dans nos tours de Coupes, nos championnats et nos rencontres de sociétés.
Les trésoreries souffrent, les motivations retombent. Mais au-delà des incertitudes, unissons-nous dans l’effort de poursuite de l’activité, pour défendre la grande cause du Sport et de la Culture.
Vous êtes le moteur pour véhiculer ce message, vous êtes la biellette de transmission de nos valeurs, vous serez l’accélérateur de notre vitalité. Le chemin est long, mais l’itinéraire est tracé, la voie est dégagée, vos instances tiennent bon le volant. Les pilotes attendent de vous mobilisation, engagement et participation pour repartir dans l’aventure et créer de nouvelles vocations, car c’est l’affaire de tous.
L’Essor Isère n°3852