La gymnastique masculine apparaît à la fédération dès 1898 sous la forme d'exercices physiques. L'éducation physique pour les filles arrive plus tard, en 1919, et leurs effectifs ont largement dépassé ceux des garçons à la fin du XXe siècle. Les exercices physiques sont, avec le tir prémilitaire, le premier sport de notre histoire et c’est l'activité, devenue gymnastique sportive de compétition à partir de 1960, qui possède aujourd'hui le plus grand nombre de concours, le plus de ressources, de besoins matériels, et le plus grand nombre de licenciés.
Depuis le départ, la double caractéristique principale de la gymnastique à la fédération est :
- La libre participation au championnat national sans obligation de qualification départementale ou régionale.
- La primauté de la compétition par équipes et non individuelle : sur 100 000 gymnastes environ, très peu (environ 2 000) s'inscrivent aux épreuves individuelles. Il en est de même pour la GRS, le twirling et la musique.
A ses débuts, la gymnastique était entièrement basée sur la grâce, qualité essentiellement féminine, comme on le sait. Les productions en groupe tenaient beaucoup plus du ballet que de la gym. Il fallut attendre la fin des années 60 pour que cette dernière deviennent vraiment technique et athlétique comme elle l'est aujourd'hui.
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Aujourd'hui remplacées par les justaucorps, culottes et jupettes plissées étaient la règle imposée par des censeurs sourcilleux, parfois en soutane, qui veillaient à la décence de la tenue des demoiselles... et des garçons.
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5 000 gymnastes et musiciens étaient réunis sous le haut patronage d'honneur du président de la République, Mr. Charles de Gaulle.
Ce sont 135 sociétés, venues de toute la France, mais aussi d'Espagne, d'Italie et du Congo qui se sont affrontées.
Ces championnats durent remportés par la société française des Hirondelles de Villefranche (Villefranche-sur-Saône).
Les Jeunes n°1844 (05/07/1959) et n°1845 (12/07/1959)
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Participation de sociétés françaises mais aussi hollandaises, belges et espagnoles.
Victoires :
Championnat d'honneur : Christiane Portia conserve son titre
Senior : Jeanne Gibier de Chartres
Par section : Gentianes Bleues
Les Jeunes n°2034 (21/06/1964) et n°2035 (05/07/1964).
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Mettre en avant l'image d'un l'homme pour illustrer un concours de gym féminine, quelle drôle d'idée ! Il y a des messieurs qui ne doutent de rien...
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La communauté des Filles de la Charité est fondée en 1633 par Vincent de Paul (1581-1660), un prêtre membre de la confrérie des Frères de la Charité, dont il s’inspira pour créer avec Louise de Marillac (1591-1660), une aristocrate française canonisée en 1934, la congrégation des Filles de la Charité. Le plus souvent issues de familles rurales modestes, ces dernières avaient pour double but l’instruction de la jeunesse, et les services aux pauvres (nourriture, santé). Contrairement aux ordres religieux de l’époque, elles n’étaient pas recluses au sein d’un couvent, mais allaient directement au contact des populations, ce qu’elles font encore de nos jours.
Dès 1919, les Filles de la Charité mettent en place dans leur patronage des activités sportives pour jeunes filles. C’est Félix Mathey qui prend en charge la première société ou association en tant que moniteur technique et moral. Ce mouvement prend le nom de Rayon sportif féminin et s’élargira à partir des années 1930 aux patronages extérieurs aux Filles de la Charité, notamment sous la direction de Marie-Thérèse Eyquem, alors secrétaire générale du RSF (1931-1936).
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Les femmes ont débuté les mouvements d’ensemble bien plus tardivement que les hommes, à partir des années 1950. A l’inverse de ces derniers, leurs performances étaient bien plus régulièrement accompagnées de musique.
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Les justaucorps d'aujourd'hui sont bien plus agréables à l'œil que les tenues blanches d'autrefois... et il y a toujours autant de monde lors des championnats fédéraux, que, à son grand regret, la commission nationale a été obligée de scinder en trois compétitions et en trois lieux différents tellement il y a de participantes.
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Palmarès de gymnastique féminine
masculine
Chaque année sont organisées des rencontres bilatérales entre les pays membres de la FICEP.
L'équipe de l'Österreichische turn and sport union (fédération catholique autrichienne) avait remporté la première rencontre le 6 décembre 1953 à Innsbruck avec 6,55 points d'avance.
Le 12 décembre 1954 (croyez-nous, même si la date ne figure pas sur l'affiche), lors du match retour à Angers, les Français réduisent l’écart à 3,05 points.
Equipe française :
Jean Lavignolle (La Flèche de Bordeaux), Marcel Kirstetter (Aloysia de Sélestat), Gilbert Charrois (Les Jeunes Carnutes de Chartres), Pierre Langlois (La Jeanne d’Arc d’Epinal), Albert Crétin (UF Saint-Paul Rezé). Georges Massotti (Championnet Sport) et Robert Corvisier (Nicolaïte de Chaillot).
Les Jeunes n°201 du 1er décembre 1954 Les Jeunes n°203 du 1er janvier 1955
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Résultats :
Par section :
Honneur : Etendard de la Talaudière (1229,32 points) Pupilles : Entente Sportive de Versailles (861,60 points)
Individuel
Honneur : Gilles Chaillou (Alerte de Chambéry)
Les Jeunes n°2166 (15/06/1972) et n°2167 (30/06/1972)
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Affiche des championnats fédéraux masculins de gymnastique 1973 organisés par la Saint-Rémi de Vittel à l'occasion du 75ème anniversaire de la fédération.
Victoires par section :
Honneur : La Cambronnaise de Saint-Sébastien-sur-Loire (1223,93 points) Promotion : Jeanne d’Arc de Caluire (1192,18 points) Pupille : Saint-Louis de Poissy (863,70 points)
Les Jeunes n°2181 du 15 juin 1973 Les Jeunes n°2182 du 30 juin 1973
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Nettement moins solides que les égyptiennes, et bien plus éphémères, les pyramides gymniques connurent jusqu'à la seconde Guerre mondiale un grand succès auprès des gyms, des moniteurs et des spectateurs : leur côté collectif et spectaculaire en fit un exercice quasiment incontournable des galas d'associations et des concours. Leur classement séparé dans le palmarès de ces derniers donna même lieu à une lutte de prestige dont on a aujourd'hui perdu la mémoire.
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Un défilé accompagné de musique, une vue spécifique à la fédé qui en faisait même sa marque de fabrique, jusqu’à 1979. Cette date marqua la rupture entre les musiciens, qui estiment ne pas être assez reconnus et souhaitent que leur discipline puisse exister en elle-même, et les gymnastes. Robert Goute, alors chef des musiciens, démissionne et fonde la CFBF : Confédération française des batteries-fanfares.
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Les Spartakiades organisées dans les démocraties populaires soviétiques et d’Europe de l’Est, se basaient sur le gigantisme de la performance et regroupaient des milliers de participants.
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Les mouvements d'ensemble pouvaient regrouper jusqu'à 8 000 gymnastes, qui effectuaient tous les mêmes gestes, appris et répétés au sein de leurs clubs respectifs, donnant l’impression de former un corps unique. Les manifestations les plus poussées pouvaient former sur la pelouse des symboles ou des mots imposés par la fédération.
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L’âge minimum pour pratiquer la gymnastique de compétition est de sept ans, par respect pour la santé et l’intégrité physique de l’enfant. Avant cet âge, des activités de motricité par l'éveil de l’enfant sont offertes par la fédération.
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Deux gymnastes effectuant une équerre aux anneaux (photo 2) et aux barres parallèles (photo 1), deux des cinq engins des concours. Les entraîneurs adaptent bien entendu les épreuves au niveau technique du concurrent.
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Palmarès de gymnastique masculine
RYTHMIQUE
Cette activité est née en 1940 en URSS. Dès 1948, la FSF organisait, sous le nom de gymnastique harmonique, des exercices rythmiques avec massues et des danses villageoises qui figuraient au programme annuel de gymnastique sportive féminine. Les pionniers de cette discipline étaient notamment Rudolf Laban et Mary Wigman, Emile Jaques-Dalcroze, Heinrich Medau et Irène Popard.
La GRS est formée d'un regroupement de la danse et de la gymnastique. Elle se base sur l'habileté mais également sur l'esthétisme général de la performance.
Les pratiquantes et pratiquants de ce qui est devenu la gymnastique rythmique et sportive utilisent cinq engins : ruban, massues, cerceau, corde et ballon
FORM' DETENTe
La Form’détente nait en 1976 sous l’impulsion Annick Louvard, qu’elle nomme d’abord la Gym détente ou gymnastique de détente. Cette discipline s’adresse principalement aux adultes, et propose un ensemble d’activités sportives qui relèvent aussi bien de l’entretien physique que du loisir.