aumônier de 1983 à 1987
Jean-Marie Sarron fait ses études secondaires au petit séminaire de Notre-Dame de Consolation-Maisonnettes (Doubs) puis deux années de philosophie au séminaire de Faverney (Haute-Saône). Après quatre ans de théologie au grand séminaire de Besançon, il est ordonné prêtre le 29 juin 1969 par Mgr Lallier.
Il est alors nommé à la cathédrale de Besançon, responsable de quartier avec la pastorale des jeunes comme priorité.
Des tâches locales d'aumônerie sont attachées à cette mission : Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Action catholique des milieux socio-sanitaires (ACMSS), Action catholique générale féminine (ACGF), Scouts de France et le patronage paroissial La Citadelle affilié à la FSCF.
Cette société plus que centenaire lui fait connaître et apprécier le projet de la fédération. Il suit les réunions du comité, participe à ses diverses manifestations et aux congrès fédéraux. Alpiniste chevronné, il organise et encadre deux camps en montagne pour adolescents et grands jeunes chaque année jusqu'en 1978. Il est aumônier départemental des Scouts de France de 1977 à 1987 et de l'Union régionale comtoise de la FSCF de 1977 à 1989.
En 1983, la conférence des évêques de France lui confie l'aumônerie nationale de la FSCF. Pour achever la rédaction de Vers quel homme ? Par quels chemins ? il crée aussitôt une commission pastorale fédérale et il lui incombe d’inviter au congrès de 1985 Mgr Plateau, évêque de Bourges et accompagnateur de la FSCF, pour marquer la fin des travaux avec la publication de l'ouvrage de référence. Son ministère est aussi marqué par l'extension des effectifs féminins, les relations internationales au sein de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP) dont le secrétaire général est alors Robert Pringarbe, les rencontres avec les autres mouvements éducatifs d'Église et, dès son arrivée, la préparation spirituelle du 90e anniversaire aux côtés de Maurice Davesne.
La messe télévisée qui regroupe 4 000 jeunes filles dans le palais des congrès lors du championnat fédéral de gymnastique féminine de Saint-Étienne pour clore en apothéose la saison 1985-1986 reste un des grands moments de son passage à la fédération mais il doit renoncer à mener à terme les opérations du 90e anniversaire : pour les besoins pastoraux du diocèse, Mgr Daloz lui demande d'écourter d'une année son temps d'aumônerie fédérale et il quitte la FSCF l'année suivante. Il reste cependant encore deux ans à l'aumônerie du comité départemental du Doubs.
Il décèdera le 24 avril 2014 à Besançon.