Le lundi 28 mai 2018 est célébrée la journée Internationale d’action pour la santé de la femme. Cette journée internationale a été initiée en 1987 afin de contrer la mortalité maternelle. Cette journée a vu le jour au Coasta Rica.
Aujourd’hui, la journée s’oriente plutôt sur les thématiques d’accessibilité aux services de santé de qualité pour les femmes dans le monde. Cet accès aux soins est un droit pour les femmes autant que pour les hommes.
En 2018, la journée met l’accent sur l’égalité et la justice pour les femmes et plus particulièrement pour celles vivant en milieu rural. Pour cela, la sécurité alimentaire, l’éducation ainsi que l’accès aux soins sont au cœur des sujets de cette journée.
Parmi ces actions pour la santé de la femme, l’incitation à la pratique d’une activité physique régulière est très importante et participe à l’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, mondialement, les femmes font moins de sport que les hommes, alors qu’une activité physique est un élément indispensable pour permettre à un individu d'être en bonne santé sur le long terme. Le sport permet ainsi de limiter les risques cardiovasculaires et a des effets positifs sur le moral. Le sport augmente alors l’espérance de vie de l’individu. Une des actions de cette journée est donc aussi d’encourager la pratique sportive féminine pour la santé.
Dans ce sens, les femmes doivent être informées des bienfaits de cette pratique mais également sur les conditions d’exercice de celle-ci. La pratique doit être adaptée aux spécificités morphologiques et hormonales des femmes. Pour cette raison, aux différents cycles de la vie d’une femme, la pratique sportive doit évoluer.
Chez l’adolescente, la pratique sportive est vivement recommandée car celle-ci entraîne un épanouissement à différents niveaux (physiquement, psychologiquement et socialement). Cependant, la pratique doit être raisonnable et suivie car celle-ci peut provoquer des problèmes de croissance et de puberté.
Pour une jeune femme adulte en âge de se reproduire, le sport pratiqué de manière intensive et une nutrition trop contrôlée peuvent être à l’origine de problèmes de reproduction allant jusqu’à l’infertilité. Les sportives doivent donc être particulièrement accompagnées durant cette partie de leur vie. Par ailleurs, moyens de contraception et pratique sportive intensive sont parfois difficilement compatibles. Les médecins doivent donc prendre en compte la situation sportive de la femme lors de la prescription d’une contraception pour qu’il n’y ait aucun impact négatif ni sur la performance sportive ni sur la santé de la sportive.
Pendant la grossesse d’une femme, cette dernière est incitée à pratiquer une activité physique qui se révèle douce et modérée. La femme doit néanmoins être dans le cas d’une grossesse normale (non pathologique) et doit nécessairement tenir compte des contre-indications médicales. De nombreux bénéfices sont à noter : moins de fatigue, moins d’anxiété, moins de risques de prendre du poids, limitation des risques de diabète gestationnel, augmentation du bien-être, etc... L’activité sportive apporte même des effets positifs pour le travail concernant l’accouchement.
Enfin, au moment de la ménopause, une femme a tout intérêt à faire du sport. La pratique sportive doit être régulière et adaptée à l’âge de la femme. Mais ceci permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, de combattre l’ostéoporose (fragilisation des os engendré par un manque de calcium), de conserver les muscles qui sont très importants pour lutter contre les blessures physiques et de favoriser la coordination des mouvements. La pratique sportive lors de la ménopause permet aussi de limiter les risques de cancer du sein.
Sources : ONU FEMMES ; Fédération nationale des CIDFF ; Santé log
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