À l’occasion de la journée internationale du sport féminin, nous vous partageons cet archive FSCF : une photo des Fauvettes Montmartroises datant de 1935 !
Cette journée prend place ce vendredi 24 janvier 2020 pour une nouvelle édition. Créée en 2014 par le Conseil supérieur pour l’Audiovisuel pour promouvoir le sport féminin au sein des médias, elle a contribué – avec d’autres événements – à une meilleure visibilité des femmes dans le sport.
Une hausse des audiences
À titre d’exemple, le temps d’antenne pour les sports féminins a triplé entre 2012 et 2016.
En 2018, le hand a connu une hausse d’audience en réunissant 5,4 millions de téléspectateurs en moyenne pour la finale de l’Euro de hand féminin contre 4,3 millions pour le mondial de 2017.
Progrès également dans les audiences du football avec 4,40 millions de téléspectateurs pour la finale de la coupe du monde de foot féminine en 2019 (États-Unis – Pays-Bas), devant la finale du tour de France qui a eu lieu le même soir avec 2,43 millions de téléspectateurs. Pour les quarts de finale des bleues (France – États-Unis), c’étaient 10,71 millions de téléspectateurs qui ont suivi le match sur TF1, soit le record de la chaîne pour l’année 2019 !
Mais des progrès restent à faire
Même si la féminisation du sport progresse, certains sports ont du mal à se féminiser notamment à cause des stéréotypes. Par exemple, même si le nombre de licenciées de football a presque triplé entre 2011 et 2018, les femmes représentaient alors seulement 7,6% des licenciés de football.
À la FSCF, la part de femmes licenciées est 73% !
Pour un très grand nombre de sport, une discipline est masculine par défaut au niveau de l’intitulé (coupe du monde de football = coupe du monde masculine de football). Il faut rajouter « féminin » au substantif pour préciser que la discipline n’est pas masculine.