basketball
De nombreux historiens disent que les patros sont, en quelque sorte, les parents du basket en France. Ce n’est ni totalement exact, ni totalement faux : ce sont les protestants qui introduisent ce sport dans notre pays, mais c’est effectivement grâce à la FGSPF qu’il a été popularisé, organisé et enseigné. Il ne fut véritablement lancé par la fédération qu'en 1919 au détriment du football qui venait d'échapper à la fédération et n'interdisait pas vraiment les contacts, donc les brutalités, et demandait beaucoup plus de place.
Ces documents sont des affiches vierges fournies par le siège aux organisateurs des championnats dans les années 1960-1970.
football
Le football association se jouait déjà dans les patros en 1892 et les premières rencontres régionales eurent lieu en 1901. Il fait donc partie du patrimoine le plus ancien des activités de la fédération avec la gymnastique masculine, la musique, le tir prémilitaire et le cross-country, rejoints en 1919 par le basket puis bien d'autres.
Handball
Le handball est un sport étrange, ne serait-ce qu’à la façon dont il faut en parler : c’est le seul des cinq sports collectifs majeurs (basket-ball, football, handball, rugby, volleyball) qui se prononce comme il s’écrit, bal et non pas bol. Il n’a en effet pas été inventé par les anglais mais par les gens du nord, plus exactement les danois et les Islandais. Pratiqué à onze à ses débuts, comme le football et sur le même terrain de plein air, il passa à sept et en salle dans les années 1960.
Il est apparu à la fédération le jour de la saint-Sylvestre en 1955 : une équipe fédérale bâtie en hâte bat (23-21) une sélection de joueurs parisiens dans un match démonstration. Cet essai fut transformé jusqu’en 1988, où le trop petit nombre d’équipes engagées mit fin au championnat fédéral.
RUGBY
À la fin du XIX ème siècle, deux sports de balle franchissent la Manche et arrivent en France : le football-association et le football-rugby. Le premier se joue exclusivement avec les pieds (mis à part le goal keeper) et interdit les contacts, le second se pratique avec les mains et favorise au contraire les contacts physiques.
En 1906, après une période d’observation, les responsables de la FGSPF choisissent clairement : fini le football-rugby dont la pratique est heurtée, cafouillée, brutale, dégénère aisément en pugilats et où l’on cherche en vain une idée directrice, vive le football-association qui permet de cultiver les valeurs de travail, d’obéissance et de fidélité au patronage (Les jeunes).
Voilà pourquoi la fédération ne s’est jamais intéressée au rugby. Elle a cependant compté dans ses rangs un club célèbre, les Papillons de Pontacq (Pyrénées-atlantiques), dont Pierre Lacaze, surnommé Papillon à cause de son style virevoltant et léger qui s’accordait parfaitement avec le nom de son club d’origine… on devine pourquoi !
Volleyball
Le volleyball s’est développé à la fédération à la fin des années 40. Le premier championnat a eu lieu en 1954 pour les garçons et en 1960 pour les filles, mais c’est en juin 1946 que fut signé le protocole d’accord avec la fédération française.
En 1969, l’union d’Ille-et-Vilaine crée une coupe départementale qui va devenir une formidable expérience : en 1990, 326 équipes de 90 clubs participent à ce championnat qui, par le mélange des catégories d’âge, permet aux jeunes filles du milieu rural d’occuper agréablement leur dimanche après-midi pendant que les garçons jouent au football.
Le 12 avril 1992, la FSCF lance le critérium du jeune volleyeur, mais un peu tard : trop pris par les compétitions de la FFVB, les clubs désertèrent celles de la fédération. Depuis le début de ce siècle, un grand nombre d’associations pratique le volley loisir, qui a l’avantage de ne pas occuper 40 dimanches par an.