Pour mieux vous connaître, quel parcours vous a amené au poste de président général de la FIHEZAMA ?
À l’âge de 10 ans, j’ai commencé à faire du sport et j’ai participé à de nombreuses compétitions où j’ai obtenu des récompenses dans les disciplines suivantes : natation, judo, basket, karaté, bicyclette, moto cross, run et slalom notamment aux championnats de Madagascar en 2003 et 2004.
En 2005, j’ai été élu vice-président du bureau fédéral de karaté MADAGASCAR (FIHEZAMA) et en 2012, j’ai débuté la présidence de cette même discipline (je le suis toujours à ce jour). Je souhaite noter que le karaté est la discipline la plus active d’après le bilan annuel du comité central.
En 2018, j’ai pris la présidence du jubilé de la 70ème par les comités et je pense qu’à partir de ce moment-là, beaucoup de personnes m’ont ciblé en me proposant d’être le président général. La délégation française assistait à la clôture de ce jubilé et je me suis dit « je ne suis pas encore prêt ».
En tant que président du bureau fédéral, je suis venu assister à l’élection en novembre dernier sans l’idée d’être candidat. Pour l’anecdote, en arrivant, les participants se sont précipités vers moi et m’ont chuchoté « vous serez notre président ». J’ai prié le bon Dieu et mis entre ses mains cette décision à prendre. Convaincu, j’ai changé d’avis et je me suis donc présenté. Me voilà donc élu président général de la FIHEZAMA.
Quels sont les principaux traits de la politique que vous souhaitez mettre en place ? Quels moyens y sont affectés ?
Depuis que j'étais élu, nous avons adopté une nouvelle stratégie financière afin de booster la communication en utilisation les médias comme fer de lance. Cela nous permet de faire connaître nos activités pour attirer d’éventuels donateurs, sponsors qui nous aideraient dans la réalisation de nos programmes de rentrée d’argent. Côté humain, nous incitons à la participation active de tous les acteurs dans 47 disciplines sportives et culturelles. A titre d’exemples, des calendriers ont été réalisés par la FIHEZAMA et vendus par la suite. La somme récoltée a permis d’assurer le reboisement et la présentation des voeux 2020 où près de 350 personnes étaient présentes. Il est également prévu qu’une levée de fond soit effectuée afin que le bureau central puisse aider les clubs dans leurs différentes actions. Par exemple, quand un club organisera une compétition, le bureau offrira, selon les moyens en cours, divers matériels (trophées, médailles, vêtements, etc.). La responsabilité de l’ensemble des dirigeants est essentielle à tous les niveaux.
Enfin, nous avons adapté nos divers matériels au fur et à mesure du temps, que ce soit en termes de rénovation, de technologie, etc.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur la relation entre la FIHEZAMA et la FSCF ?
Un lien d’amitié et de fraternité très fort entre la FSCF et la FIHEZAMA existe depuis très longtemps. Il a été raffermi et pérennisé par les dirigeants des deux institutions qui se sont succédés, et celui-ci se caractérise notamment par des formations et stages à Mada dirigés par des techniciens (sport, culture, bureau, documentations, etc.), par des échanges de reconnaissances aux dirigeants (médailles honorifiques, ordre national, souvenirs, etc.), par l’envoi de délégation participante à chaque événement mémorable tels que le centenaire de la FSCF ainsi que les 50 ans, 60 ans et 70 ans de la FIHEZAMA, par le soutien financier annuel entre les deux institutions, ainsi que par le financement effectué par la FSCF sur de nombreux projets de développement de la FIHEZAMA.
Article issu de la revue fédérale Les Jeunes N°2572, vous pouvez consulter ce numéro en intégralité ici !
Tous les documents sont à disposition dans la webothèque.
