Ce lundi 11 janvier se déroulait le One Planet Summit à Paris. Mi-présentiel, mi-distanciel, il s’agissait de relancer la diplomatie verte après 2020 qui a vu le report de tous les sommets internationaux.
En effet, 2021 sera l’année de la diplomatie verte avec le congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en septembre qui se déroulera à Marseille, la COP15 sur la diversité biologique, la COP contre la désertification et enfin la COP26 pour le climat en novembre.
Le sommet s’est consacré à quatre thèmes : protection des écosystèmes terrestres et marins, promotion de l’agroécologie, mobilisation des financements, lien entre déforestation, préservation des espèces et santé humaine.
Plusieurs mesures ont ainsi été prises :
- Une « coalition pour la haute ambition » a ainsi été renforcée. Elle compte désormais plus de 50 Etats engagés pour protéger « au moins 30% des terres et des océans ». Emmanuel Macron a confirmé que cet objectif sera atteint en 2022 en France.
- Une coalition de 6 pays a été lancée pour la Méditerranée, victime de pollution et de surpêche.
- Bâtir une « grande muraille verte » de 8 000 km allant de Dakar à Djibouti : planter des arbres sur une bande de terre allant de l’océan Atlantique à la mer Rouge. Dans l’objectif de lutter contre la désertification tout en assurant la sécurité alimentaire de la région.
Le sommet se plaçait donc dans la lignée de l’objectif de développement durable 13 « Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques ». Ambition à laquelle nous pouvons tous participer à notre niveau.