Pour limiter notre consommation de papiers, et la pollution liée au transport de ces courriers, nous privilégions le mail. Cependant, comme tout, le mail a ses limites. L’important est donc de l’utiliser raisonnablement. En effet, selon une étude de l’ADEME de 2011, envoyer un mail de 1 Mo à 1 personne équivaut à 25 min d’utilisation d’une ampoule de 60W. Cette même étude estimait qu’une entreprise de 100 personnes génère donc 13,6 tonnes équivalent CO2 soit l’équivalent de 14 allers-retours Paris-New York.
Néanmoins, ces constats ne sont pas une fatalité : des solutions existent. Solutions regroupées par l’ADEME, mais aussi Arobase et Planetoscope.
- Stocker en local : cela permet de ne pas stocker nos données dans les data centers qui consomment 1,5% de l’électricité mondiale. Cela concerne donc les mails mais pas que, nos documents, nos photos sont aussi visés. Il est donc préférable de stocker nos fichiers sur des disques durs ou locaux.
- Nettoyer régulièrement sa boite mail : lié au premier point, nettoyer sa boite mail permet de réduire la quantité de données stockées et donc de diminuer son impact sur l’environnement. Il s’agit donc de supprimer les mails dont on n’a plus besoin, les spams et sans oublier de vider la corbeille.
- Limiter l’envoi des pièces jointes : l’envoi de pièces jointes alourdit encore la facture environnementale du mail. Le mieux est donc d’envoyer un lien ou encore d’utiliser des plateformes de travail participatif tel que Slack ou autre afin de pouvoir partager des documents, des idées à moindre cout pour la planète et d’une manière plus directe : tout le monde s’y retrouve !
- Ne pas multiplier les destinataires : selon l’ADEME, envoyer un mail à 10 destinataires multiplie par 4 son impact environnemental. Mieux vaut donc n’envoyer de mail qu’aux personnes réellement concernées. Cela, d’ailleurs, peut nous amener à se désinscrire de toutes les newsletters que l’on ne lit pas notamment celles nous poussant à toujours plus de surconsommation.
- Imprimer avec modération : surement le plus évident de la liste, il s’agit de n’imprimer que lorsque nécessaire.
Ces petits gestes du quotidien, si fait par tous, pourront faire la différence. Ils peuvent apparaitre comme un geste anodin à notre niveau, mais, ces gestes individuels additionnés ont un grand impact. C’est se placer dans une démarche internationale s’inscrivant dans les cibles de l’objectif de développement durable 13 « Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques ».
Sources: Arobase, ADEME, Planetoscope