Les affiches :
La fédération conserve un grand nombre d’affiches liées aux organisations et activités sportives, artistiques et culturelles. Destinées à être vues dans l’espace public par un maximum d’individus, il s’agit là d’un des supports privilégiés de la publicité et de la communication. Il y a donc dans les archives fédérales des dizaines d'affiches illustrant des sports, signalant des rencontres sportives et des évènements théâtraux et musicaux, annonçant des stages ou commémorant ses anniversaires.
Affiche de A. Lalauze pour le concours international organisé par la FGSPF les 21 et 22 juillet 1923 à Paris
On parle de ce concours partout en France et à l’étranger.
Programme du concours :
Vendredi 20 : réception des sociétés étrangères par le conseil municipal de Paris à l’Hôtel de Ville
Samedi 21 : de 6h à 12h puis 14h à 20h : championnat artistique et championnat olympique (adultes et pupilles) et concours de préparation militaire, de musique et de batterie.
Dimanche 22 : Deux messes à 7h : l’une au Grand Palais et l’autre à Notre-Dame de Paris en l’honneur des morts de la fédération. De 9h à 11h : défilé sur les Champs-Elysées, au Trocadéro et au Champ de Mars. 11h15 : répétition du mouvement d’ensemble. A 14h30 et à 18h30 : deux défilés.
Les Jeunes du 29 juillet sont imprimés exceptionnellement en 10 000 exemplaires qui racontent le déroulement du concours.
La Croix, Le Figaro, L’Echo de Paris et d’autres encore relatent l’évènement : « discipline », « bonne humeur », « tenue exemplaire », « valeur technique ».
L’Œuvre ou Le Quotidien du Vendredi : signalent « un grand danger fasciste ». On devine leur orientation...
28 000 gymnastes dont 8 000 adultes. 600 sociétés en tout avec les musiques, dont 13 sociétés étrangères.
JOUARET, Jean-Marie, La fédération des sections sportives des patronages catholiques. 1898-1998 : que sont les patros devenus ?, 2012, L’Harmattan, p. 118-121.
Les autocollants :
La journée olympique 2000
Il s'agissait de la 14ème édition de la journée olympique. Instituée pour célébrer la date d'anniversaire de la restauration des Jeux olympiques en 1896, cette journée a maintenant pour objectif de favoriser « le sport pour tous ». La journée olympique existe encore autour des valeurs "bouger", "apprendre" et "découvrir".
Logo FSCF (1980)
La fédération porte ce nom depuis 1968. Le logo a beaucoup évolué au fil des temps, aujourd’hui il n'est plus du tout le même.
C'est une vitrophanie, faite pour être collée sur les pare brises arrière des voitures.
Les badges :
Insigne fédéral au temps ou les couleurs étaient encore le vert et l'orange donc avant 1990. Il se portait épinglé sur un vêtement
Les bâtons de pèlerins :
Le bâton est l’un des attributs du pèlerin de Compostelle. Depuis toujours, il accompagne ce dernier dans son voyage jusqu’au but final en Galice. Il est en bois et porte une ou plusieurs coquilles Saint-Jacques, symboles de Saint-Jacques-le-Majeur.
En 1988, pour son 90e anniversaire, la fédération a organisé de début février au 25 juillet (fête de Saint-Jacques), un relais entre les associations affiliées qui, de weekend en weekend, se sont transmis un bâton sur quatorze des chemins traditionnels du pèlerinage. Chaque association accrochait sur un ruban son insigne, comme preuve de sa participation.
Les quatorze bâtons sont arrivés à la mi-juillet à Saint-Jean-Pied-de-Port d'où un groupe de 98 marcheurs, tous membres licenciés, les a acheminés, à raison de 30km par jour, jusqu'à Compostelle où ils sont arrivés la veille de la Saint-Jacques (une grande fête en Espagne).
Les écussons :
L'écusson fédéral est vert et bleu, et parfois, pour les récompenses, tricolore. Vive la France !
A l'occasion des championnats fédéraux de gymnastique ou de musique, les organisateurs confectionnent eux aussi un écusson souvenir, comme ici pour les championnats fédéraux de gymnastique féminine à Poissy.
Ecusson de la FSCF de 1988.
Il est remis chaque année de 1970 à 2002 aux champions fédéraux de la catégorie la plus haute.
Ecusson du CREPS Houlgate.
De 1946 à nos jours, la fédération organisait tous les ans des stages de perfectionnement et de formation d’animateurs dans les Centres régionaux d’éducation physique et sportive, devenus le 25 novembre 2009 Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives.
Les fanions :
La fédération a très brièvement existé en Corse aux alentours de l’an 2000. Fanion de l’AS Ajaccio
Les médailles :
Les archives fédérales possèdent une centaine de médailles, soit honorifiques pour les services rendus par ses animateurs, soit remises lors d’évènements sportifs et culturels organisés par elle ou par des associations, soit offertes par ou à d’autres institutions (ministère, autres fédérations, villes, etc.).
Médaille fédérale d’or à l’effigie du Dr Paul Michaux. Celle-ci a été remise à Albert Boularand à l'occasion du 70e anniversaire.
On compte quatre niveau de médailles à la fédération, celles de mérite, celles de dévouement, celles de reconnaissances et les honneurs.
Pour les dirigeants, aumôniers et membres des commissions, la médaille vermeil « honneur » est remise après 35 ans d’ancienneté, contre 40 ans pour les moniteurs, monitrices, aumôniers et dirigeants des associations.
C’est une médaille reçue pour honneur fédéral. Elle fut remise à Albert Boularand lors du 70ème anniversaire de la fédération.
Médaille fédéral d’argent à l'effigie du Dr Paul Michaux.
Pour ces deux mêmes catégories, la médaille argent « reconnaissance » elle nécessite respectivement 20 et 25 ans d’ancienneté, contre 30 pour les membres des associations.
C’est une médaille reçue pour reconnaissance fédérale.
Médaille fédérale de bronze à l'effigie du Dr Paul Michaux.
La médaille de bronze « reconnaissance » nécessite 15, 20 et 25 ans d’ancienneté.
C’est une médaille reçu pour reconnaissance fédérale.
Médaille Jeunesse et Sport en bronze
Cette médaille récompense les animateurs distingués pour leur action bénévole au service du sport, de l’éducation populaire et de l’intérêt général.
Insigne du rayon sportif féminin (RSF)
Le rayon sportif féminin (ou RSF) prit ce nom en 1925 pour regrouper les clubs féminins, rares à l’époque. Avant la Seconde Guerre Mondiale, il comptait environ 60 000 gymnastes. Le Haut commissariat au sport de Vichy l’obligea en 1940 à fusionner avec la fédération des garçons, la FGSPF.
Ses monitrices portaient cet insigne sur un vêtement de ville.
Les tableaux :
Portrait du Dr Paul Michaux de 1901
Paul Michaux (1854 – 1923) fut le créateur et le président de la FGSPF de 1898 à 1923.
Tous les documents sont à disposition dans la webothèque.
