Le 28 avril se tenait au CESE la journée d’études Sport et pauvreté, organisée par ID’Orizon et la FSCF.
La journée a permis de rendre compte d’expériences très riches mettant des personnes en situation de grande précarité en mouvement à travers le sport ou l’activité physique. Toutes les expériences confortent les bienfaits du sport, mais montrent aussi combien l’adaptation est nécessaire, l’offre, les temps et lieux, les manières d’être au monde associatif, ou pas, on ne peut pas se figurer que la pratique physique et sportive aille de soi pour des personnes dont les préoccupations principales sont situées ailleurs. Le profil même des personnes ne permet pas de proposer l’offre de manière identique. Au-delà des difficultés financières évidentes, la demande de papiers d’identité, l’inscription à l’année, l’absence de douche, le déplacement physique vers une association, … sont autant de freins privant les personnes en situation de précarité de l’accès au sport.
Les structures étaient heureuses de se rencontrer, pour la plupart, elles ignoraient l’existence de l’autre. L’idée de penser à des futures collaborations était aussi très stimulant pour toutes. La diversité des missions et des finalités des organisations présentes a mis en évidence un manque de lisibilité entre « le sport » et « le social » ?
Pour la FSCF, c’est une occasion de se poser la question de son offre envers ces personnes précaires, proposer aux organismes de solidarité que nos associations puissent créer une séance hebdomadaire spécifique avec une association de solidarité, et plus largement demander à nos adhérents de participer à créer du lien social ou proposer un aménagement de l’adhésion dans un club ou un principe de licence suspendue, pourraient être des pistes à suivre ».