Reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs : une avancée historique entre la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Bruxelles, le 26 novembre 2024 — Un pas important a été franchi dans la coopération transfrontalière en matière de jeunesse et d’animation. Lors d’un déplacement à Bruxelles pour le Conseil des Ministres des Sports et de la Jeunesse de l’Union européenne, Gil Avérous, ministre français des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative, et Valérie Lescrenier, ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont signé un accord marquant la reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs entre la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cet accord, qui prendra effet à partir du 1er décembre 2024, permettra aux animateurs titulaires du brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) homologué en Fédération Wallonie-Bruxelles d’exercer en France avec une équivalence reconnue, tandis que les Français disposant du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) et du brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) pourront encadrer des groupes en Belgique. Ce partenariat représente une avancée majeure puisqu’il s’agit de la première reconnaissance officielle, en droit français, d’un brevet d’animation obtenu dans un autre pays de l’Union européenne.

Une collaboration fructueuse pour l’engagement des jeunes

Fruit d’une étroite collaboration entre les deux ministères, cette initiative vise à encourager la mobilité des jeunes et à renforcer la reconnaissance des compétences dans le domaine de l’animation. Les deux diplômes concernés, le BAFA en France et le BACV en Belgique, permettent d’encadrer des enfants et des adolescents dans des centres de vacances ou des accueils collectifs de mineurs, dans un cadre non professionnel et souvent volontaire.

Une dynamique européenne en faveur de la jeunesse

Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de développer les politiques européennes en faveur de la jeunesse, en créant des ponts entre les systèmes de formation et en favorisant la circulation des compétences. Avec cet accord, la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles ouvrent la voie à de nouvelles initiatives transfrontalières, témoignant de leur engagement commun en faveur de l’épanouissement des jeunes à travers l’Europe. Cette reconnaissance mutuelle est aussi un signal fort envoyé à d’autres pays membres de l’Union, incitant à envisager des collaborations similaires. En conclusion, cette avancée marque non seulement un tournant pour les animateurs français et belges, mais aussi une étape clé dans la construction d’une Europe de la jeunesse, où les opportunités s’affranchissent des frontières.