Le célèbre principe du « silence vaut acceptation » semble ne pas s’appliquer en ce qui concerne un échange de courriels.
C’est en tout cas ce qu’affirme la Cour Administrative d’Appel de Marseille[2] dans un arêt du 8 février 2016, qui précise qu'en l’absence de réponse formelle de l’autorité compétente, les échanges de courriels ne suffisent pas à prouver l’approbation de l’administration du fait de leur nature et leur portée.
[1] Loi du 12 novembre 2013 habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens
[2] CAA Marseille, 8 février 2016, n°14MA02726