Avec ses 9 titres - un de plus qu’à Londres il y a quatre ans - et 28 médailles au total (5 en argent et 14 en bronze), la France occupe la 12ème place au classement des nations à l’issue de la compétition. La concurrence internationale particulièrement relevée de ces Jeux de Rio, avec plus de 200 records du monde battus et 93 pays médaillés, a une nouvelle fois traduit le degré d’excellence sportive atteint par le mouvement paralympique et son dynamisme au niveau mondial. Dans ce contexte, la qualité du travail collectif réalisé par le Comité Paralympique Français, et les 5 fédérations françaises - Handisport, Sport Adapté, Canoë-Kayak, Aviron et Triathlon - qui ont préparé l’ensemble des athlètes a permis à la France d’intégrer à nouveau le top 15 des nations, son objectif, malgré un effectif resserré. La délégation française, emmenée par le porte-drapeau Michaël Jérémiasz, a également affiché des promesses d’un avenir d’excellence avec de nombreux jeunes athlètes qui se sont qualifiés à Rio pour leur première finale olympique - 70% de finalistes, 14 quatrièmes places - et qui viseront le podium dans quatre ans à Tokyo.
À l’image de Marie-Amélie Le Fur (athlétisme), Nantenin Keita (athlétisme), Sandrine Martinet (judo), Romain Noble (escrime) ou encore Jean-François Ducay (tennis de table), tous titrés à Rio, 30 sportifs en situation de handicap bénéficiaient d’un accompagnement socioprofessionnel, dans le cadre du Pacte Performance. Ce soutien, initié par le Président de la République, François HOLLANDE, en décembre 2014, et la loi du 27 novembre 2015 sur le statut des sportifs, ont permis aux Tricolores de bénéficier de conditions optimales et d’une grande sérénité pour la préparation de cette échéance majeure dans leur carrière.
La médiatisation des épreuves, notamment en France grâce au groupe France Télévisions qui avait mis en place un dispositif renforcé pour couvrir l’événement en direct, a également été sans précédent, servant ainsi la notoriété de l’ensemble des sportifs paralympiques, des disciplines et, plus largement, du sport pour les personnes en situation de handicap.
Le Gouvernement va poursuivre le développement de la pratique du sport auprès de toutes les personnes en situation de handicap mais également du haut-niveau paralympique français, notamment dans la perspective de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Afin de lutter contre les préjugés liés au handicap dans le sport, le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a également lancé le 4e volet de la campagne de communication contre les discriminations « Coup de sifflet » le 8 septembre dernier. Cette campagne est une nouvelle étape importante dans la prise de conscience des acteurs tant professionnels qu’amateurs.
Source: Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports