Gilbert Olivier

Président de 1955 à 1965

Fils d’un escrimeur médaillé olympique en 1908, premier président du Paris Université Club, Gilbert Olivier avait le sport dans les gènes. Né au début de la Première Guerre mondiale en 1914, il participe activement à la vie du patronage Saint François d’Assises du plateau de Vanves parallèlement à ses études. Il devient avocat en 1936. En 1955, François Hébrard, alors doyen de l’Institut catholique de Paris le sollicite pour lui succéder à la présidence de la Fédération sportive de France. Gilbert Olivier accepte sans hésiter.

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Il accède à la direction de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en 1960 et, craignant que cette fonction ne l’éloigne trop de ses activités au sein de la FSF par de nombreux déplacement à l’étranger, il met en place sa succession au profit d’un de ses collègues du palais de Justice, Guy Fournet, qui sera effective dès 1965.

Gilbert Olivier, c’est l’histoire d’un président qui a su concilier ses contraintes universitaires et ses responsabilités au sein de la FSF. C’est l’histoire d’une personne tout à fait intransigeante lorsqu’il s’agit de l’éthique et l’orientation générale de la fédération.

Durant ses dix ans de mandat, il doit faire face à deux crises: en premier lieu la prise de distance de l’Eglise de France à l’égard des patronages paroissiaux ainsi que les relations de l’Etat avec le monde sportif. En effet, les arrêtés Herzog du 27 novembre 1962 et du 4 avril 1963 instituent, entre autres, l’imposition de statuts types et un système d’agrément ministériel pour les fédérations sportives.

Son mandat est par ailleurs marqué par la défense des diplômes de moniteurs et monitrices décernés par la fédération et leur reconnaissance officielle.