Secrétaire Général de 1954 à 1986
Né à Rouen le 23 février 1921 Robert Pringarbe arrive à Paris en 1928. Il y passe son certificat d'études primaires (CEP) en 1933. Il passe alors l’essentiel de ses loisirs au football dans le patronage paroissial de la paroisse Saint-Eustache puis à Saint-Roch Sport à partir de 1937 où il se consacre à l’athlétisme. Il se marie en 1943 puis séjourne un an à Mannheim au titre du service du travail obligatoire (STO).
Membre du groupe de protection de la presse parisienne pendant l'occupation il participe, comme d’autres jeunes des patronages parisiens, à la libération de Paris.
De 1949 à 1953, il préside la commission d’athlétisme de l’Union départementale de la Seine et est membre de la commission sportive fédérale, quand il est appelé en 1952 à seconder bénévolement le secrétariat général de la Fédération sportive de France (FSF) à la suite de la maladie d’Armand Thibaudeau.
En 1954, après quelques hésitations il accepte le poste de secrétaire général qui lui est proposé et qu'il conserve jusqu’à sa retraite en 1986.
Représentant la fédération au sein du Comité national des sports (CNS), il y accepte les modestes fonctions de commissaire aux comptes avant d’entrer au conseil d’administration en 1964 puis accède au secrétariat général le 29 mai 1966.
Il devient alors un interlocuteur régulier du ministère des sports et plus particulièrement de son directeur, Marceau Crespin. Celui-ci l’incite dès 1971 à œuvrer à la fusion du CNS et du Comité olympique français (COF), projet qui se matérialise en 1972 avec la création du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) dont il assume le secrétariat général à partir du 1er mars sous la présidence de Claude Collard.
Robert Pringarbe est décédé le 9 avril 2015.