De nos jours, bien peu le savent, Robert Schuman, ministre de différents gouvernements français et « père de l’Europe », fut président du comité départemental FSCF mosellan dit Union Jeanne La Lorraine. En effet, à l’issue de la première guerre mondiale, il fut nommé président de l’union par l’évêque de Metz pour rétablir tous les mouvements et services de jeunes qui avaient été Interdits ou supprimés pendant l’annexion de la Moselle par les Allemands, suite à la guerre de 1870-1871.
Fort croyant, il impressionna ses collègues et collaborateurs dans les différentes instances où il siégea. Son ami député socialiste du Rhône (protestant), André Philip, disait : « ce qui me frappait chez lui c’est le rayonnement de sa vie intérieure. On était devant un homme consacré, sans désirs personnels, sans ambition, d’une totale sincérité et humilité intellectuelles, qui ne cherchait qu’à servir là où il était appelé ».
Actuellement, une enquête diocésaine ouverte en 1988, et validée au Vatican en 2006, vient d’être réouverte, ce qui permet d’espérer une béatification. Il semble que si tel est le cas, il devienne le saint patron de la FSCF.
Photographie de presse de Robert Schuman, député de la Moselle, 18 janvier 1929, agence Meurisse, Bibliothèque nationale de France, Gallica